Les jours se suivent et se ressemblent. Les foules qui parcourent Paris m'agacent. Au milieu de ces visages inconnus, il n'y a rien à quoi se raccrocher, alors je me souviens. Je pense au sourire de VV, à la force et à la beauté de sa voix. J'essaye d'accepter que quoi que je dise, quoi que je fasse, il est impossible de partager les émotions ressenties. J'ai aimé le concert des Kills, comme chacun des concerts auquel j'ai assisté, mais à quoi bon le raconter ? Le langage est limité et ça me brise le coeur.
Les jours se suivent et se ressemblent. L'été est mort, le temps s'enfuit et je ne le remarque que trop. Je ne lis pas autant que je le voudrais et j'ai terriblement besoin d'être à nouveau dans une salle obscure au moment magique, unique où les lumières s'éteignent, où résonnent les premiers cris et applaudissements, où la réalité bascule. C'est pour cette raison, sans doute, que je ne cesse de sourire depuis samedi. Oui, je fais partie des fous, des chanceux qui ont leur place pour Paradize +10. Je vais retourner en Indochine.
"il est impossible de partager les émotions ressenties" : comme je te comprends. (c'est très constructif ce que je dis)